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NCAA : Comment Oumou TourĂ© s’est “rĂ©inventĂ©e” au cours de sa seule annĂ©e avec les Mustangs

Oumou Toure

Temps de lecture : 3 mn 🕗

 

La meneuse Oumou TourĂ© ne s’est pas intĂ©ressĂ©e Ă  ce Ă  quoi ressemblaient ses statistiques cette saison.

On pourrait penser qu’elle se soucierait – ou du moins serait intriguĂ©e par – les statistiques un peu, Ă©tant donnĂ© qu’elle s’est classĂ©e deuxiĂšme chez les Mustangs en points par match (9,6) et troisiĂšme en rebonds par match (4,6).

Elle a menĂ© l’Ă©quipe dans les deux lancers francs effectuĂ©s et tentĂ©s, avec 83 et 121, respectivement, a terminĂ© troisiĂšme de l’Ă©quipe pour les tirs sur le terrain (62) et a terminĂ© deuxiĂšme de l’Ă©quipe pour le total des points avec 212.

En plus de cela, elle a soit dirigĂ© l’Ă©quipe, soit fait partie des cinq premiĂšres dans la plupart de ces catĂ©gories en ce qui concerne le jeu de confĂ©rence : 12,0 PPG (1er), 168 points au total (1er) et 5,2 RPG (3e).

Mais, malgrĂ© ces chiffres stellaires, TourĂ© s’est consacrĂ©e toute la saison non pas Ă  elle-mĂȘme, mais Ă  ses coĂ©quipiĂšres Mustangs.

“Pour moi, il ne s’agit pas vraiment de marquer”, a dĂ©clarĂ© TourĂ©. “Je veux voir notre Ă©quipe rĂ©ussir, et si je dois marquer pour y parvenir, c’est quelque chose que je veux pouvoir faire pour l’Ă©quipe.”

Pour TourĂ©, faire passer le succĂšs de l’Ă©quipe avant le sien n’est pas si surprenant, mĂȘme avec les chiffres qu’elle a eus toute l’annĂ©e.

Ce qui est surprenant, c’est non seulement qu’elle l’ait fait au cours de sa seule et unique annĂ©e avec les Mustangs, mais au cours de sa premiĂšre annĂ©e de retour sur un terrain depuis la fin de la saison 2019-2020, lorsqu’elle Ă©tait Ă  l’UniversitĂ© Butler.

En effet, TourĂ© a disputĂ© sa premiĂšre saison avec les Butler Bulldogs du Big East avant de rater les deux suivantes en raison d’une blessure et de la pandĂ©mie de COVID-19. Mais, au cours de cette premiĂšre saison, il Ă©tait clair qu’elle Ă©tait sur la bonne voie pour ĂȘtre l’une des vedettes de la confĂ©rence.

Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e dans l’Ă©quipe All-Freshman, classĂ©e deuxiĂšme de l’Ă©quipe en marquant avec 9,1 PPG tout en tirant Ă  46% depuis le terrain et a Ă©tĂ© leur deuxiĂšme meilleur rebondeur Ă  6,1 par concours.

Elle a Ă©galement enregistrĂ© des chiffres dĂ©fensifs, menant les Bulldogs avec 63 interceptions, dĂ©passant le Big East et se classant 45e de la NCAA en interceptions par match avec 2,4, et servant de chef d’Ă©quipe en tirs bloquĂ©s avec 28.

Et puis tout Ă  coup, juste au moment oĂč il semblait qu’elle Ă©tait sur le point d’ĂȘtre l’un des leaders de l’Ă©quipe, elle a ratĂ© des saisons consĂ©cutives et avait obtenu son diplĂŽme.

Mais Ă  ce moment-lĂ , elle avait Ă©galement retraversĂ© sa cure de dĂ©sintoxication et voulait jouer une annĂ©e de plus, peu importe oĂč elle se trouvait. Cela a aidĂ© que le MBA en informatique de Cal Poly soit le bon pour elle.

Et donc, elle a jouĂ© pour les Mustangs. Et elle a Ă©tĂ© l’une des vedettes. Et, elle a Ă©tĂ© l’une des vedettes de l’Ă©quipe en une annĂ©e qui signifie un peu plus pour elle.

“Cela signifie dĂ©finitivement plus”, a dĂ©clarĂ© TourĂ©. “C’est presque une façon de me rĂ©inventer, j’arrive presque Ă  recommencer. 
 C’est presque comme si j’Ă©tais de nouveau un Ă©tudiant de premiĂšre annĂ©e, honnĂȘtement.

Lorsqu’elle Ă©tait en premiĂšre annĂ©e, elle a aidĂ© Butler Ă  remporter plus de 15 matchs en une saison pour ce qui n’est encore que la deuxiĂšme fois depuis la saison 2012-13.

Cette annĂ©e, elle a aidĂ© les Mustangs Ă  tripler leur total de victoires de la saison derniĂšre, et selon TourĂ©, voir ce que cette amĂ©lioration a signifiĂ© pour les autres membres de l’Ă©quipe a Ă©tĂ© l’une des meilleures parties de la saison.

“C’est une chose Ă©norme de pouvoir en faire partie”, a dĂ©clarĂ© TourĂ©. “Pour moi, pouvoir les regarder ĂȘtre capables de faire cela, et pour moi de pouvoir en faire partie, c’est quelque chose 
 que j’apprĂ©cie vraiment.”

Cependant, cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de «traces de premiĂšre annĂ©e» au dĂ©but de la saison – sans parler de la rouille qu’elle devait encore secouer. Heureusement, TourĂ© avait le reste des Mustangs avec elle dĂšs le premier jour.

“[Mes coĂ©quipiers] Ă©taient tous si accueillants avec moi ici, ce qui m’a vraiment aidĂ© Ă  passer du Grand Est Ă  venir ici”, a dĂ©clarĂ© TourĂ©. « Le dĂ©but de saison, ça ne se passait pas comme je le voulais. 
 Pour moi, c’Ă©tait l’un des plus grands obstacles que j’ai dĂ» chasser.

“Je suis trĂšs dur avec moi-mĂȘme, et donc pour moi, devoir me donner de la marge de manƓuvre, voire ĂȘtre indulgent envers moi-mĂȘme, c’est parfois difficile Ă  faire.”

Et comme les statistiques l’ont montrĂ©, une fois qu’elle l’a fait, cela est devenu plus facile et TourĂ© s’est amĂ©liorĂ©e au fil de la saison.

Mais peu importe le nombre de bons matchs qu’elle a eus, qu’ils aient Ă©tĂ© Ă  Butler en premiĂšre annĂ©e ou Ă  Cal Poly dans sa derniĂšre annĂ©e, Oumou TourĂ© ne se met pas seule sur un piĂ©destal, peu importe Ă  quel point elle le mĂ©rite.

“Je n’ai jamais Ă©tĂ© du genre Ă  regarder combien de points je marque”, a dĂ©clarĂ© TourĂ©. “Cela n’a jamais Ă©tĂ© une mesure de pouvoir donner tout ce que j’ai pu donner pour [mon] Ă©quipe.”

TourĂ© est une joueuse d’Ă©quipe, de bout en bout, et elle l’a prouvĂ© au cours de son annĂ©e avec les Mustangs.



Source : Mustangs News

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