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L’Etat n’a pas encore une solution définitive pour le stadium Marius Ndiaye toujours impraticable en cas de pluies. Rien ne semble en tout cas être en vue. Du côté du ministère des Sports, cette question qui hante, depuis quelques années maintenant le sommeil des basketteurs, n’est actuellement qu’au stade d’étude.
«Nous avons envoyé le directeur des investissements sportifs il y a trois jours (lundi) pour qu’il puisse examiner, étudier la question et faire des propositions concrètes au ministre», indique Ibrahima Diop, secrétaire général du ministère des Sports. Interpellé mercredi dernier, en marge du point de presse du directeur de la haute compétition, ce dernier d’ ajouter :
«Il y avait deux interventions en 2015 pour régler définitivement cette question. Voilà que cela reprend. Soit il faut trouver la bonne solution technique, qui puisse permettre une sérieuse réfection ou changer complétement le matériau qui a été utilisé pour réparer le toit».
De son point de vue, le stadium Marius Ndiaye qui ne répond plus aux normes de compétitions internationales de la Fiba, a un défaut congénital. «Il y a un problème de matériaux utilisés qui fait qu’en termes d’étanchéité, il est pratiquement impossible sur le plan technique d’intervenir d’une manière adéquate. Il y a eu des interventions l’année dernière. Car nous attendions l’arrivée de l’équipe nationale des Etats-unis qui était en partance pour la Coupe du monde en Espagne et qui voulait organiser un clinic à Dakar», précise-t-il.
Quoiqu’il en soit, le directeur de la haute compétition, Souleymane Boune Daouda Diop pense lui que l’état dans lequel se trouve le stadium Marius Ndiaye est tout simplement scandaleux. «Le stadium Marius Ndiaye est un scandale ! On ne peut pas dépenser 500 millions pour refaire la toiture et se retrouver un an après avec un stadium inondé à la première pluie. Il y a un problème de gestion des infrastructures», se désole-t-il. Il faut souligner que c’était pour les besoins de l’Afrobasket féminin que le Sénégal devrait abriter en 2007, que l’Etat avait entrepris la réfection à coup de centaine de millions de FCfa. Mais la toiture avait vite fini de céder rendant quasi impossible l’organisation de rencontres en cas de fortes précipitations. Sans parler des problèmes de salubrité et même sécurité qui se posent depuis quelques années maintenant.
Source : Sud Quotidien
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