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NBA – Play-offs, records, récompenses : les derniers enjeux de la saison régulière

Temps de lecture : 2 mn 🕗

De la lutte pour les derniers billets qualificatifs pour les play-offs aux récompenses individuelles, en passant par les records à battre, découvrez les principaux enjeux des quinze derniers jours de la saison régulière.

Est : Washington et Chicago en vacances dès la mi-avril ?

Les Wizards et les Bulls représentent des places fortes de la Conférence Est depuis plusieurs années. Deux franchises qui pourraient bien regarder les play-offs… à la télévision. Cleveland et Toronto sont les deux seules équipes officiellement qualifiées pour la post-season au moment d’écrire ces lignes, mais il ne fait guère de doute qu’Atlanta, Boston et Charlotte seront également de la partie, tandis qu’Orlando, Milwaukee, New York, Brooklyn et Philadelphie sont déjà hors course. Respectivement septième et huitième, Indiana (39v-34d) et Detroit (39v-35d) sont en ballotage favorable, devant Washington (36v-37d) et Chicago (36v-37d). Deux équipes qui n’ont pas été épargnées par les blessures, mais cela n’explique pas tout, notamment en ce qui concerne les Bulls. Hawks, Heat, Celtics et Hornets vont, eux, batailler pour terminer dans le Top 4 et décrocher l’avantage du terrain au premier tour, les Cavs étant quasi assurés de la première place.

Ouest : Portland, Utah, Houston ou Dallas à la trappe ?

Les dés sont jetés en ce qui concerne les quatre premières places à l’Ouest, avec Golden State, San Antonio, Oklahoma City et les Clippers bien calés. Portland (6e, 39v-36d), Utah (7e, 37v-37d), Houston (8e, 36v-38d) et Dallas (9e, 36v-38d) vont tout faire pour éviter la terrible neuvième place, hors des play-offs et loin des premiers choix de la Draft. Malgré l’avalanche de blessures qui s’est abattue sur le Tennessee tout au long de la saison, Memphis (5e, 41v-33d) n’a plus de souci à se faire. C’est officiellement terminé pour La Nouvelle Orléans, Minnesota, Phoenix et les Lakers. Denver et Sacramento n’ont plus d’espoir.

Les Warriors de Curry sur les traces des Bulls de Jordan

72 victoires, 10 défaites. C’est le bilan des Bulls de Michael Jordan à l’issue de la saison 1995-96. Le meilleur de l’histoire de la Ligue nord-américaine. Un record mythique que les Warriors de Stephen Curry lorgnent encore. Ils sont d’ailleurs en avance sur le temps de passage de Chicago après 73 matches (66v-7d contre 65v-8d). Les «Dubs» prendront-ils le risque de laisser de la gomme en fin de saison pour chasser ce record au lieu de souffler en vue des play-offs, alors que les Spurs ont déjà commencé à reposer leurs cadres ? Golden State doit encore affronter Washington, Utah, Boston, Portland, Minnesota, San Antonio deux fois et Memphis, deux fois également. A noter qu’aucune équipe n’a réussi le tour de force de terminer invaincue à la maison jusqu’ici. Golden State (53 victoires consécutives à l’Oracle Arena depuis janvier 2015, 35v-0d cette saison) peut encore le faire. San Antonio (37v-0d à l’AT&T Center cette saison), aussi.

Philadelphie, une victoire pour éviter la honte

Les Charlotte Bobcats n’avaient remporté que 10,6% de leurs matches en 2011-12, année de lock-out, le plus faible pourcentage de l’histoire. Sur une saison complète, ce sont les 76ers de 1972-73 qui détiennent la palme de la médiocrité avec 9 petites victoires et 73 défaites (12,3% de victoires). La franchise de Philadelphie (9v-65d) a besoin d’une victoire lors de ses huit derniers matches (Charlotte deux fois, Indiana, La Nouvelle Orléans, New York, Milwaukee, Toronto, Chicago) pour ne pas égaler ce triste record.

Kobe Bryant à huit matches de la retraite

Dans deux semaines, Kobe Bryant sera un jeune retraité de 37 ans qui tirera un trait sur une carrière marquée par cinq titres de champion et un statut de troisième meilleur scoreur de l’histoire de la NBA. 20 ans passés sous les couleurs de Lakers qui touchent le fond avec, sans doute, le pire bilan de leur histoire au bout du parcours (15 victoires jusqu’ici, 21 en 2014-15). Profitons des huit derniers matches du «Black Mamba».

Qui pour les récompenses individuelles ?

Il n’y a déjà plus de suspense en ce qui concerne l’attribution du titre de meilleur joueur (MVP), lequel sera remis pour la deuxième année d’affilée à Stephen Curry (Golden State). Reste à savoir si l’intéressé sera le premier à être désigné à l’unanimité. CJ McCollum (Portland) est le grand favori pour la meilleure progression (MIP). Idem pour Karl-Anthony Towns (Minnesota) chez les rookies. Le suspense reste entier pour les titres de meilleur défenseur (Draymond Green, Kawhi Leonard, Andre Drummond, DeAndre Jordan, Hassan Whiteside), de meilleur sixième homme (Jeremy Lin, Will Barton, Jamal Crawford, Enes Kanter, Andre Iguodala, Dennis Schroder) ou de meilleur coach (Brad Stevens, Gregg Popovich, Steve Kerr, Steve Clifford, Terry Stotts). Les derniers matches pourraient faire pencher la balance. Du côté des stats, Steph Curry est assez largement en tête des scoreurs (30 pts/match) et partage la première place du classement des interceptions avec Chris Paul (2,13/match), juste devant Kyle Lowry (2,11) et Ricky Rubio (2,1). Le titre de meilleur rebondeur reviendra à Andre Drummond (14,9 rbs/match) ou DeAndre Jordan (14/match), tandis que Rajon Rondo domine la hiérarchie des passeurs (11,7 pds/match). Enfin, Hassan Whiteside n’a pas de concurrent pour le titre de meilleur contreur. Il tourne à 3,7 «blocks» de moyenne.

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