Interviews & portraits

Entretien avec Souarata Cissé

Temps de lecture : 1 mn đź•—

Avec un recrutement essentiellement axé sur de jeunes joueurs ou avec peu de vécu en ProB, il fallait encadrer cette nouvelle génération de joueurs. Stéphane EBERLIN a tout naturellement fait venir Souarata CISSE au . Joueur expérimenté, le transfuge de l'Hermine de Nantes, a été engagé pour endosser le rôle de leader dans la version 2015/2016 de Souffel.

Arrivé tardivement pour la préparation, en raison de sa participation à la Coupe d'Afrique des Nations avec son équipe du Mali, il a tout d'abord eu besoin de récupérer de ses 7 matchs disputés en moins de 15 jours, lors de cette compétition.

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Après une belle performance à Saint Chamond, lors du dernier match du BCS,  il nous livre son parcours et ses impressions sur son début de  :

 

Quel est ton parcours de basketteur ?

J'ai commencé le basket à 11 ans, j'ai passé toutes les étapes une à une jusqu'à intégrer l'INSEP de Vincennes. A 18 ans je signe mon premier contrat professionnel  à PAU. Depuis j'ai régulièrement évolué  en Pro B et Pro A, dans des clubs comme Nanterre, Clermont ou Hyères Toulon, entre autres.

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Quel type de joueur es-tu ?

Doté d'un physique qui me permet de défier tout type d'adversaire, j'adore les situations de 1 contre 1. J'aime évoluer  en mouvement, percuter les défenses adverses, le terme « d'avaleur d'espace » me correspond assez bien.

Ton plus beau souvenir de basket-ball ?

Avec l'équipe de France juniors, à Saragosse en 2004 lors des championnats d'Europe, ou nous avons décroché la médaille de Bronze.

Pourquoi avoir choisi Souffel ?

A l'issue de la saison écoulée, J'avais plusieurs propositions. Seul Souffel me proposait un rôle majeur avec des responsabilités. A 29 ans, j'ai besoin d'être important pour mon équipe et je veux emmener cette équipe vers les Play-offs, c'est mon objectif personnel. Notre équipe est jeune, avec plein de talent et une énorme envie de réussir.

Tes premières semaines au BCS ?

C'était très dur physiquement, la coupe d'Afrique a été très intense et je suis arrivé vidé !!! Quand j'ai posé mes valises en Alsace, la préparation était déjà bien entamée. Il m'a fallu résoudre une équation pas simple du tout. Me reposer, recharger mes accus, tout en intégrant l'équipe. A présent,  je commence à récupérer et même si j'ai encore des moments de fatigue, je me sens de mieux en mieux.

 

Ton rôle cadre ?

Je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup. Je ne suis pas, ce que l'on appelle vulgairement une « grande gueule ».Je suis plutôt quelqu'un qui montre  son leadership sur le terrain,  pendant les matchs et les entrainements.  Etre leader, pour moi,  c'est montrer qu'il ne faut jamais lâcher, être constant dans l'effort, entrainer les autres. De plus, mon expérience de la me permet de tuyauter mes coéquipiers qui découvrent la Pro B.

Ton début de saison, comment tu l'analyses ?

Comme je le disais, ma condition physique est mon seul frein. J'alterne le bon et le moins bon. Je dois maintenant trouver plus de constance dans l'intensité  et dans  l'engagement.

Ta prestation à St Chamond ?

C'était un bon révélateur. J'ai réussi à élever mon niveau de jeu. J'ai encore manqué de réussite à la finition, mais  au fur et à mesure ça va aller de mieux en mieux.

Poitiers ce samedi ?

Ce match est déjà un match charnière pour nous. Une victoire et on bascule vers le haut. Personnellement,  je dois reconduire mon intensité et mon engagement du match de  St Chamond. Répéter et confirmer ma prestation, gagner en constance, voilà mon défi pour ce match et pour la suite de la saison.

interview publiée sur basket-souffel.fr

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