Interviews & portraits

Diana, princesse de l’Afrique

Diana Gandega

Temps de lecture : 1 mn 🕗


La Malienne Diana Gandega, ex-internationale de Franconville, met son énergie au service d’une association qui aide à la rénovation des écoles en Afrique.

Le championnat faisant relâche ce week-end en raison des matchs de qualification pour le Mondial 2019, Diana Gandega aurait pu en profiter pour souffler. Rester tranquillement auprès de sa famille et de son jeune fils Darell (15 mois). Mais la meneuse arrière de Franconville — 3e de sa poule en N 2 — n’est pas du genre à procrastiner ou à rester inactive.

Dimanche, l’ancienne internationale malienne organisera un tournoi à Montgeron (Essonne) dont les fonds récoltés seront entièrement reversés à Ethnies Cité. Cette association a pour objectif de rénover des écoles dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et d’aider à l’éducation à travers le sport et la culture.

[perfectpullquote align=”full” bordertop=”false” cite=”” link=”” color=”” class=”” size=””]« Cela fait plus de dix ans que cette association existe ; moi, je n’y suis vraiment que depuis deux ans, confie la Malienne de 34 ans. J’y participais déjà avant en récupérant des vêtements ou des chaussures après des événements tels que le All Star Game du Val-d’Oise (NDLR : qu’elle a créé il y a sept ans). Mais, il y a deux ans, je me suis dit que ce serait bien de m’investir un peu plus, de mettre les mains dans le cambouis. Je venais d’arrêter le haut niveau, c’était le moment ou jamais. Je n’ai pas regretté ce choix. »[/perfectpullquote]

Un investissement naturel

En avril et décembre derniers, Diana s’est rendue au Sénégal avec d’autres bénévoles pour rénover l’école Sacoura Badiane dans le quartier de Colobane, à Dakar. La matinée était consacrée aux travaux et l’après-midi aux échanges culturels ou sportifs. Sur place, ils ont reçu le soutien surprise de Mokobé, fondateur du groupe 113. « On s’improvise maçons, on repeint nous- mêmes les salles de classe, sourit l’intéressée. On est tous des bénévoles, de tous milieux ou religions, on ne connaît rien au bricolage mais on apprend sur place. Ma mère est sénégalaise, mon père malien. C’est un peu un retour aux sources pour moi. Quand on sait qu’on peut aider et apporter énormément avec si peu… pourquoi hésiter ? C’est toujours bien de s’investir pour les autres et pour moi, c’est naturel. »

Diana — dont la jeune sœur Touty, professionnelle à Chartres (D 2), lui a succédé en sélection du Mali — est aussi ambassadrice pour …Lire la totalité de l’article sur Le Parisien.fr


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