NBA

NBA – Une victoire tombée du ciel pour les Bucks de Milwaukee contre Boston

Posted on

Temps de lecture : 2 mn 🕗

Mené tout le match, le champion en titre s’est imposé samedi soir dans les trente dernières secondes face aux Boston Celtics (117-113) grâce notamment au retour providentiel de sa star, Giannis Antetokounmpo, auteur de 36 points.

À lui seul, son retour constituait déjà un joli cadeau de Noël. Sorti in extremis du protocole Covid la veille, la star des Bucks et double MVP de la saison régulière (2019, 2020), Giannis Antetokounmpo, était samedi de retour aux affaires, paré avant même le combat du costume du Père Noël. Certes, Milwaukee avait été capable de bien jouer et de gagner lors des cinq matches disputés sans sa vedette (3-2), mais son retour était vivement attendu.

À l’arrivée, il fut tout bonnement providentiel. L’ailier polymorphe grec a rendu une ligne de stats remarquable (36 pts, 12 rbds, 5 passes) pour pousser dans l’en-but les Milwaukee Bucks, vainqueurs avec toute la cruauté et la puissance d’un champion en titre des Boston Celtics, en ayant seulement mené les trente dernières secondes du match (117-113) ! Une issue forcément douloureuse et un peu injuste aussi pour les hommes d’Ime Udoka, cavalerie légère qui aura été en tête tout le temps, qui aura longtemps résisté, avant de céder sur un tir primé de Wesley Matthews à trente secondes du terme.

Une issue bienheureuse pour les Bucks, portés, surélevés par « The Greek Freak » toute la deuxième mi-temps. Et pourtant, son premier acte avait été très quelconque. Pas dans les bons choix, le meilleur joueur de la dernière finale NBA ne réussissait pas grand-chose. Et même quand il parvenait à créer un décalage, le reste des troupes championnes en titre n’était guère plus inspiré à la finition, notamment longue distance, où les Bucks gâchaient beaucoup d’entrée (2/13 à 3 points pour commencer).

Wesley Matthews, le primé tombé du ciel

Les Celtics, qui avaient corrigé Milwaukee onze jours plus tôt (117-103), avaient les clés : un jeu enlevé, un Jaylen Brown agressif (19 pts à la pause) et des rotations précieuses, à l’image du meneur Payton Pritchard, parfait dans le rôle, et qui faisait bonifier son temps de jeu croissant, en l’absence du meneur allemand, Dennis Schröder, entré à son tour dans la bulle virale.

À -15 à la pause, Milwaukee était clairement dans le dur, quand sonnait l’heure du peintre grec. Plus engagé, plus féroce, l’intérieur hellène ouvrait enfin les brèches, à l’image de ce reverse-dunk explosif et puissant. Les Bucks montraient les muscles, mais Boston trouvait encore la solution à la course, la bonne idée pour résister. Mais plus les minutes s’égrenaient, plus cela devenait, à l’évidence, compliqué. La menace Bucks était là. Et sur un coup de sang collectif derrière l’arc, la franchise du Wisconsin recollait même à un petit point (83-84, 32e).

Assailli, Boston ne flanchait pas. Pas encore. Les huit joueurs lancés plein champ par Udoka scoraient tous. Les Celtics variaient les solutions offensives et à quatre minutes de la fin, Boston demeurait devant (103-109). Avant de totalement disparaître sur un énième coup de patte du monumental Antetokounmpo à 1’30” de la fin (111-111). La Fiserv Forum trépignait, ça tanguait de partout, c’était irrespirable. Jayson Tatum perdait un ballon crucial sur le dribble à 40 secondes de la fin. Mais Robert Williams semblait sauver la patrie Celtics avec un contre magistral sur Jrue Holiday sur la contre-attaque… avant que le ballon n’atterrisse dans les mimines de Wesley Matthews, qui punissait à 3 points et faisait passer les Bucks devant… pour la première fois du match, à 30 secondes de la fin. Pour une victoire de Noël descendue du ciel.


Source : L’Equipe.fr
Facebook Comments

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Annuler la réponse

Les plus populaires

Quitter la version mobile